L'UNESCO célèbre ses 75 ans d’existence en 2020. En vue de cette échéance, les Etats membres, les organes directeurs et la Directrice générale ont souhaité une transformation stratégique et en profondeur de l’Organisation afin de lui permettre
de répondre plus efficacement aux nouveaux enjeux du XXIe siècle. Cet effort s’accorde avec la préparation de la prochaine stratégie à moyen-terme de l’UNESCO pour 2022-2029 (41C/4) et la décennie restante pour la mise en oeuvre des objectifs de développement durable définis par l’ONU pour 2030. Les commissions nationales pour l’UNESCO, interface entre les Etats membres, le Secrétariat, les unités hors Siège et les différents partenaires de la société civile, conformément au mandat qui leur est confié par l’acte constitutif (article VII), sont appelées à jouer un rôle essentiel dans ce cadre afin d’appuyer et d’assurer le succès de cette réforme
majeure.
C’est dans ce contexte que la commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) s’est proposé d’établir un inventaire du rôle et des différentes responsabilités incombant à une commission nationale, afin de mieux cerner sa valeur ajoutée dans son action de soutien à l’UNESCO et d’identifier, le cas échéant, les améliorations possibles à cet égard au profit de l’ensemble du réseau.
Ainsi, l’objectif premier de ce recensement est de contribuer au renforcement des capacités des commissions nationales dans cette phase de réforme importante. Il permettra de mettre en évidence leur charge de travail, le partage de responsabilités dans certains cas avec le Secrétariat. Il vise par ailleurs à accroître la sensibilisation et la visibilité du travail d’une commission nationale auprès des ministères, des autorités publiques de tutelle, des acteurs de la société civile, du grand public et des partenaires potentiels, intéressés par les activités de l’Organisation.
Ce recensement est présenté autour des principaux axes de responsabilités incombant à une commission nationale (liaison, coordination, consultation, représentation, exécution et information) et s’appuie sur les différents textes existants et règlements en vigueur (acte constitutif, résolutions de la Conférence générale, décisions du Conseil exécutif, charte des commissions nationales pour l’UNESCO, documents de référence du Secrétariat tels que rapports annuels d’activités, guides pratiques, document sur l’architecture des commissions nationales, manuel administratif, etc.). On notera que ce document réalise en consultation étroite avec le Secrétariat, ne prétend nullement être exhaustif et se veut au contraire évolutif, étant appelé à être complété et amélioré par la suite, en fonction des nouvelles décisions des organes directeurs et du Secrétariat qui seraient prises dans ce domaine, dans le cadre de la réforme en cours. Il se veut essentiellement indicatif et n’a pas vocation non plus à servir de cadre réglementaire, ni d’être un modèle figé, chaque commission nationale étant régie par des considérations souveraines. Enfin, ce vadémécum pourra servir de point de départ à titre comparatif pour intégrer des bonnes pratiques de commissions nationales à travers le monde. Cet inventaire permettra par ailleurs de lancer, en partenariat avec la commission allemande pour l’UNESCO, une série de brochures thématiques sur des aspects plus spécifiques du travail des commissions nationales, et à laquelle toute autre commission souhaitant s’associer à ce projet sera bienvenue. Nous tenons à saluer ici tout particulièrement la commission allemande pour notre association fructueuse
sur la série de brochures envisagée, et pour son appui constant et indéfectible à ce projet.
Ce travail de longue haleine n’aurait pu être possible sans les nombreuses contributions utiles reçues des autres commissions du monde entier, au terme d’une large consultation régionale et inter-régionale menée depuis plus d’un an. Nos remerciements s’adressent ainsi à toutes les commissions nationales qui nous ont fourni de très utiles informations durant cet exercice. Ce document étant reproduit initialement en français et en anglais, nous tenons à remercier également les commissions qui ont décidé d’apporter leur soutien à sa traduction dans d’autres langues, ce qui en permettra une plus large diffusion. Enfin, nous remercions chaleureusement le Secrétariat de l’UNESCO, notamment le secteur pour la priorité Afrique et les relations extérieures (PAX), pour son appui déterminant à la réalisation de ce partenariat exemplaire et sans lequel celui-ci n’aurait été possible. La réussite de cet effort collectif permettra de renforcer la belle solidarité qui existe au sein de notre grande « famille » des commissions nationales et, par son biais, d’accroître le rayonnement de l’UNESCO à la veille de son 75e anniversaire.
Yves Saint-Geours,
Président de la Commission nationale
française pour l’UNESCO
Alexandre Navarro,
Secrétaire général de la Commission
nationale française pour l’UNESCO
de répondre plus efficacement aux nouveaux enjeux du XXIe siècle. Cet effort s’accorde avec la préparation de la prochaine stratégie à moyen-terme de l’UNESCO pour 2022-2029 (41C/4) et la décennie restante pour la mise en oeuvre des objectifs de développement durable définis par l’ONU pour 2030. Les commissions nationales pour l’UNESCO, interface entre les Etats membres, le Secrétariat, les unités hors Siège et les différents partenaires de la société civile, conformément au mandat qui leur est confié par l’acte constitutif (article VII), sont appelées à jouer un rôle essentiel dans ce cadre afin d’appuyer et d’assurer le succès de cette réforme
majeure.
C’est dans ce contexte que la commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) s’est proposé d’établir un inventaire du rôle et des différentes responsabilités incombant à une commission nationale, afin de mieux cerner sa valeur ajoutée dans son action de soutien à l’UNESCO et d’identifier, le cas échéant, les améliorations possibles à cet égard au profit de l’ensemble du réseau.
Ainsi, l’objectif premier de ce recensement est de contribuer au renforcement des capacités des commissions nationales dans cette phase de réforme importante. Il permettra de mettre en évidence leur charge de travail, le partage de responsabilités dans certains cas avec le Secrétariat. Il vise par ailleurs à accroître la sensibilisation et la visibilité du travail d’une commission nationale auprès des ministères, des autorités publiques de tutelle, des acteurs de la société civile, du grand public et des partenaires potentiels, intéressés par les activités de l’Organisation.
Ce recensement est présenté autour des principaux axes de responsabilités incombant à une commission nationale (liaison, coordination, consultation, représentation, exécution et information) et s’appuie sur les différents textes existants et règlements en vigueur (acte constitutif, résolutions de la Conférence générale, décisions du Conseil exécutif, charte des commissions nationales pour l’UNESCO, documents de référence du Secrétariat tels que rapports annuels d’activités, guides pratiques, document sur l’architecture des commissions nationales, manuel administratif, etc.). On notera que ce document réalise en consultation étroite avec le Secrétariat, ne prétend nullement être exhaustif et se veut au contraire évolutif, étant appelé à être complété et amélioré par la suite, en fonction des nouvelles décisions des organes directeurs et du Secrétariat qui seraient prises dans ce domaine, dans le cadre de la réforme en cours. Il se veut essentiellement indicatif et n’a pas vocation non plus à servir de cadre réglementaire, ni d’être un modèle figé, chaque commission nationale étant régie par des considérations souveraines. Enfin, ce vadémécum pourra servir de point de départ à titre comparatif pour intégrer des bonnes pratiques de commissions nationales à travers le monde. Cet inventaire permettra par ailleurs de lancer, en partenariat avec la commission allemande pour l’UNESCO, une série de brochures thématiques sur des aspects plus spécifiques du travail des commissions nationales, et à laquelle toute autre commission souhaitant s’associer à ce projet sera bienvenue. Nous tenons à saluer ici tout particulièrement la commission allemande pour notre association fructueuse
sur la série de brochures envisagée, et pour son appui constant et indéfectible à ce projet.
Ce travail de longue haleine n’aurait pu être possible sans les nombreuses contributions utiles reçues des autres commissions du monde entier, au terme d’une large consultation régionale et inter-régionale menée depuis plus d’un an. Nos remerciements s’adressent ainsi à toutes les commissions nationales qui nous ont fourni de très utiles informations durant cet exercice. Ce document étant reproduit initialement en français et en anglais, nous tenons à remercier également les commissions qui ont décidé d’apporter leur soutien à sa traduction dans d’autres langues, ce qui en permettra une plus large diffusion. Enfin, nous remercions chaleureusement le Secrétariat de l’UNESCO, notamment le secteur pour la priorité Afrique et les relations extérieures (PAX), pour son appui déterminant à la réalisation de ce partenariat exemplaire et sans lequel celui-ci n’aurait été possible. La réussite de cet effort collectif permettra de renforcer la belle solidarité qui existe au sein de notre grande « famille » des commissions nationales et, par son biais, d’accroître le rayonnement de l’UNESCO à la veille de son 75e anniversaire.
Yves Saint-Geours,
Président de la Commission nationale
française pour l’UNESCO
Alexandre Navarro,
Secrétaire général de la Commission
nationale française pour l’UNESCO
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