A l’aube du XXI° siècle, nous sommes entrés dans une période qui se caractérise par la mise en place d’une véritable transition éducative. Celle-ci se décline sous deux aspects : une transition numérique et une transition humaniste. La transition humaniste est liée aux apports formidables de la science, et plus particulièrement des neurosciences et sciences cognitives. Ces découvertes permettent d’adapter la pédagogie en tenant compte du développement de l’élève, du fonctionnement de son cerveau, de ses émotions. De nouvelles méthodes (actives) voient le jour en améliorant celles qui existaient précédemment.
La transition numérique apporte aux méthodes pédagogiques une palette d’outils informatiques facilitant l’acquisition des compétences de nombreuses manières.
Le numérique ayant envahi l’espace social, donc l’espace familial, pour l’enfant, sa non utilisation en classe apparaitrait paradoxale. L’élève, hors école, utilise le numérique quotidiennement sous une forme que l’on peut résumer ainsi: 3D, 3 dimensions (textes, images, sons).
L’école se doit d’utiliser les outils du quotidien comme elle l’a toujours fait (livres, duplicateur, photocopieur, cassette, magnétophone, magnétoscope, téléviseur,…). La grande différence avec le numérique réside dans son unicité: il sert à tout: apprendre, jouer, communiquer, créer, acheter, informer, désinformer, alerter, …. Il est donc nécessaire de bien connaître cet outil afin de l’utiliser à bon escient.
L’Ecole doit mettre en place les conditions propres à ne pas freiner la créativité des élèves et même l’encourager. Le numérique y contribue car il renforce l’attention des élèves, leur implication, le retour d’information, la consolidation, tout ce qui est essentiel pour l’acquisition des apprentissages!