Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement fier et très honoré de vous accueillir devant cette école symbole de la République.
Ecole que nous allons nommer du nom de Suzanne Gourdin Pichard, grande résistante de la deuxième guerre mondiale.
Il était important pour nous élus du conseil municipal, pour les nombreux Carolipontois et les nombreuses personnes qui ont eu l’honneur de la côtoyer, de lui apporter un témoignage d’affection, d’admiration et de reconnaissance.
Je sais qu’elle ne voulait pas tous ces honneurs. Elle connaissait les aléas de la vie pour la considérer avec une sagesse qu’il nous faut méditer.
Il est quand même bon de rappeler, quelques moments forts de sa vie.
Militante politique elle est entrée en résistance en 1943 elle avait 20 ans, ces missions étaient de fournir des renseignements pour des actes de sabotage, mais aussi de convoyer des aviateurs alliés en leurs fournissant de fausses cartes d’identité.
Suite à une dénonciation, elle fut arrêtée par la Gestapo à Laon le 14 juillet 1944. Malgré des interrogatoires pendant plusieurs jours, puis un internement en cachot pendant plus d’un mois, Suzanne tiendra bon et ne parlera pas.
Ensuite, ce fut la déportation dans plusieurs pénitenciers jusqu’à heureusement sa libération, en juin 1945, après avoir passée près d’un an dans les mains des bourreaux nazis.
Malgré tout ce qu’elle avait subi, humiliations, maltraitances et j’en passe, Suzanne est restée volontaire en Allemagne, pour assurer le ravitaillement et aider à la création du centre de rapatriement des prisonniers de guerre, des déportés politiques, des juifs et de toutes ces personnes que le régime nazis haïssait.
On peut mesurer aujourd’hui les fortes qualités morales, intellectuelles et physiques qu’elle avait.
Elle a été reconnue pour son engagement et honorée de la haute distinction de la légion d’honneur.
Pour nous, Carolipontois, elle était la mémoire vivante de cette triste période.
C’est une Grande personne qui nous a quittés, le 26 septembre 2017.
Les petits regards qu’on a pu jeter sur elle de son vivant se sont éloignés en s’évaporant et ont cédés la place à un autre regard plus large, plus juste, plus vaste, plus incisif, un regard qui enfin rend justice à la somme de toute sa vie et de toutes ces vies anéanties par un régime dont l'objectif majeur était l'extermination des juifs, des Tsiganes, des communistes, des minorités sexuelles, des aliénés…
Cette commémoration doit rester graver dans nos mémoires. Je suis convaincu que son action nous survivra, que les valeurs qu’elle a portées et défendues se transmettront.
Elle nous a quittées, mais son souvenir ne nous quittera pas.
Nous pouvons être fier, nous Carolipontois, d’avoir eu la chance de connaitre et de côtoyer cette grande dame.
Désormais, nos enfants pourront dire avec fiertés, je vais à l’école publique Suzanne Gourdin Pichard à Carlepont.
J’adresse à ses enfants qui malheureusement ne peuvent être parmi nous aujourd’hui, un témoignage d’affection, et je leurs dis qu’ils peuvent être fiers de porter son nom.
Notre estime et notre gratitude lui sont à jamais acquises.
Je suis particulièrement fier et très honoré de vous accueillir devant cette école symbole de la République.
Ecole que nous allons nommer du nom de Suzanne Gourdin Pichard, grande résistante de la deuxième guerre mondiale.
Il était important pour nous élus du conseil municipal, pour les nombreux Carolipontois et les nombreuses personnes qui ont eu l’honneur de la côtoyer, de lui apporter un témoignage d’affection, d’admiration et de reconnaissance.
Je sais qu’elle ne voulait pas tous ces honneurs. Elle connaissait les aléas de la vie pour la considérer avec une sagesse qu’il nous faut méditer.
Il est quand même bon de rappeler, quelques moments forts de sa vie.
Militante politique elle est entrée en résistance en 1943 elle avait 20 ans, ces missions étaient de fournir des renseignements pour des actes de sabotage, mais aussi de convoyer des aviateurs alliés en leurs fournissant de fausses cartes d’identité.
Suite à une dénonciation, elle fut arrêtée par la Gestapo à Laon le 14 juillet 1944. Malgré des interrogatoires pendant plusieurs jours, puis un internement en cachot pendant plus d’un mois, Suzanne tiendra bon et ne parlera pas.
Ensuite, ce fut la déportation dans plusieurs pénitenciers jusqu’à heureusement sa libération, en juin 1945, après avoir passée près d’un an dans les mains des bourreaux nazis.
Malgré tout ce qu’elle avait subi, humiliations, maltraitances et j’en passe, Suzanne est restée volontaire en Allemagne, pour assurer le ravitaillement et aider à la création du centre de rapatriement des prisonniers de guerre, des déportés politiques, des juifs et de toutes ces personnes que le régime nazis haïssait.
On peut mesurer aujourd’hui les fortes qualités morales, intellectuelles et physiques qu’elle avait.
Elle a été reconnue pour son engagement et honorée de la haute distinction de la légion d’honneur.
Pour nous, Carolipontois, elle était la mémoire vivante de cette triste période.
C’est une Grande personne qui nous a quittés, le 26 septembre 2017.
Les petits regards qu’on a pu jeter sur elle de son vivant se sont éloignés en s’évaporant et ont cédés la place à un autre regard plus large, plus juste, plus vaste, plus incisif, un regard qui enfin rend justice à la somme de toute sa vie et de toutes ces vies anéanties par un régime dont l'objectif majeur était l'extermination des juifs, des Tsiganes, des communistes, des minorités sexuelles, des aliénés…
Cette commémoration doit rester graver dans nos mémoires. Je suis convaincu que son action nous survivra, que les valeurs qu’elle a portées et défendues se transmettront.
Elle nous a quittées, mais son souvenir ne nous quittera pas.
Nous pouvons être fier, nous Carolipontois, d’avoir eu la chance de connaitre et de côtoyer cette grande dame.
Désormais, nos enfants pourront dire avec fiertés, je vais à l’école publique Suzanne Gourdin Pichard à Carlepont.
J’adresse à ses enfants qui malheureusement ne peuvent être parmi nous aujourd’hui, un témoignage d’affection, et je leurs dis qu’ils peuvent être fiers de porter son nom.
Notre estime et notre gratitude lui sont à jamais acquises.